Le pouvoir, c'est nous

Référendum révocatoire, interdiction du cumul des mandats, prise en compte du vote blanc, loi séparant l’État de la Finance, inscription des droits sociaux dans la Constitution, règle verte protégeant les écosystèmes et donc les peuples…  autant d’aspirations pragmatiques destinées à ancrer l’idée d’une 6^ème République dans la réalité. Une telle République, loin de limiter la citoyenneté à l’exercice du suffrage universel tous les deux ou cinq ans, ferait la part belle à la volonté populaire, une volonté désintoxiquée de la propagande médiatique droitière (pluralisme obligatoire !) et consciente de sa force jusque dans le domaine de l’entreprise.

Par là, une brèche s'ouvre pour échapper à la menace asphyxiante d'une extrême droitisation du pays.  Le vote utile, c'est fini : en renversant le trône pourrissant de l'actuelle 5ème République, plutôt que d'y rasseoir les mêmes oligarques ou d'y installer la représentante de l'entreprise familiale Le Pen, les jours heureux peuvent s'offrir à nous. 

Pendant qu’à La Rochelle l’université d’été du PS naviguait en eaux troubles, le Parti de Gauche de Paris organisait aujourd’hui un second rassemblement, après celui de mercredi, destiné à promouvoir en plein air cette 6^ème République sociale, écologiste et citoyenne. Le mot d’ordre : « Le pouvoir, c’est nous » ! D’où interpellation des passants et panneaux de doléances.

Une initiative claire et salutaire, à renouveler.